
Les habitants des quartiers TSHIPUKI GOLF et KABILA 1, de la ville de KOLWEZI, ont dénoncé le mardi 29 mars 2023, la menace de COMMUS et KCC, vis-à-vis de leurs habitations. À les entendre, ces deux entreprises auraient canalisé les eaux dans leurs entourages. Conséquences, ils enregistrent des inondations.
C’est l’un des principaux bidonville de Kolwezi. Le quartier Golf est bornée d’un côté par les remblais de rejet et de l’autre par la clôture en béton armé de COMMUS. Un quartier général presque sans une voix de sortie.
La population de TSHIPUKI se voit menacée par les activités minières de cette firme chinoise.
À en croire les habitants, COMMUS canalise ses eaux qui jaillissent du remblais dans leurs habitations.
Les maisons de Tshipuki Golf sont habituellement inondées.

Sur l’autre paire de manches, ces citoyens habitent à proximité de la carrière de COMMUS. Ils sont victimes de tractations entre les agents de sécurité et les creuseurs clandestins.
Sur ce, ils sollicitent haut et fort leur délocalisation. La vie ici devient amère.
Ce ne sont pas seulement les habitants de Tshipuki Golf qui accusent COMMUS d’être la cause des envahissements des eaux dans leur milieu d’habitation. Au quartier Kabila premier le son est le même.
Selon les habitants, COMMUS et KCC accentuent le débordement du lit de la rivière, appelés Muska 2.

Le commissaire général du gouvernement en charge des affaires foncières, estime que, les habitants du quartier Kabila premier, ont lotis sur un lit de rivière sans aucun titre. S’il faut les délocaliser, tout pourra se faire au prix de la collaboration.
Entre temps, KCC s’est déjà retiré de la commission provinciale de délocalisation.
Wangu