
Plusieurs médias nationaux et internationaux, font état d’une confrontation armée qui mettrait aux prises les forces armées de la République Démocratique du Congo et des personnes appartenant au M23. Des informations que le «Mouvement du 23 Mars» est loin d’accepter, soulignant qu’il n’est pas engagé dans quelques confrontations armées dans la partie Est du pays, plus particulièrement dans le territoire de RUTSHURU
Taxé d’être engagé dans ces confrontations armées, le M23 par son président Bernard Bisimwa a ce lundi 08 novembre fait une mise au point sur les activités de son mouvement, qui, à l’heure actuelle est en pourparlers avec le gouvernement congolais à Kinshasa où ses délégués séjournent, des échanges fructueux ont eu lieu avec l’administration du président de la République Félix Tshisekedi.
«Ces pourparlers ont abouti à des conclusions dont notre mouvement attends impatiemment la mise en œuvre et croit en la bonne foi du chef de l’État qui ne ménage aucun effort pour rassembler les fils et filles de ce pays autour d’un plan de paix définitive dans l’Est en particulier, et sur toute l’étendue du territoire en général» a fait savoir Bernard Bisimwa, président du M23.
Pour lui, il est mal indiqué de croire que leur mouvement puisse s’engager dans des hostilités avec les FARDC, en ce moment où le partenariat du gouvernement de la République se porte mieux et que tous les espoirs sont encore permis. «En clair, le M23 n’est pas engagé dans quelques confrontations armées dans le territoire de RUTSHURU»
Bernard Bisimwa souligne que ses combattants qui sont encore dans le territoire de RUTSHURU subissent des provocations de la part de quelques éléments incontrôlés des FARDC, et n’accepte plus qu’un autre groupe arme créée des atrocités en leur nom.
«il est toutefois vrai que nos combattants qui sont dans le territoire de RUTSHURU depuis 2017 pour y attendre la réponse du gouvernement aux causes profondes du conflit qui nous a opposé, subissent des actes de provocations de la part de quelques éléments incontrôlés des FARDC, depuis l’année 2020. Cependant, ils se sont toujours abstenus de réponde de peur de répandre une nouvelle guerre inutile» souligne-t-il
«Nous n’accepterons pas non plus qu’un quelconque groupe armé vienne semer la terreur et confusion de les environs de l’espace où sont déployés nos combattants dans l’intention de nous mettre sur le dos, ses forfaits» a ajouté, le président du M23, Bernard Bisimwa.
Par cette mise au point le Mouvement du 23 Mars, exige que les éléments incontrôlés des différentes positions de l’armée gouvernementale dans le territoire de RUTSHURU soient relevés aux fins de mettre un terme aux actes de provocations auxquels ils se livrent malignement.
Wangu

